
Interview Florian
Toutes les semaines, découvrez un membre de notre équipe. Pour cette fois, nous vous proposons de découvrir l’huluberlu qui s’occupe de la création des jeux. Florian, alias Napoléon, passe au détecteur de mensonges.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Avant de répondre à cette question, il faut préciser de quoi on parle. J’imagine que le parcours pro fera l’objet de questions ultérieures. S’auto-décrire est délicat. Je suis un ingénieur hyper technique qui, frustré par son environnement et le manque d’échanges humains, s’est embarqué dans cette aventure un peu folle mais qui va impacter, et je le pense vraiment, des gens.
Comment tes proches te décriraient-ils en trois mots ?
Dynamique, curieux, dictatorial

Quel est ton parcours avant W2F ?
Avant cette grande aventure, j’ai eu un parcours classique. Après de longues études dans l’ingénierie mécanique, j’ai évolué sur différents postes techniques et petit à petit, je me suis dirigé vers des postes de gestion de projet. L’idée était simple: bâtir un socle technique puissant sur lequel je pourrais m’appuyer pour gérer des projets et qui légitimerait mes décisions. Il y a quelques années, j’ai réalisé que dans tous mes projets, je m’épanouissais lorsque je transmettais des connaissances et que je contribuais à construire un projet
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans tes expériences passées ?
J’ai souvent été frustré et nourri cette sensation que tout allait trop vite. Les gens agissaient dans la précipitation en pensant que c’était juste de la vitesse. J’ai eu à traîter des projets avec des données incomplètes, des résultats partiellement faux, des décisions hâtives. Il était important pour moi de développer une société qui privilégierait avant tout la qualité et ne rognerait pas sur l’exigence. Nous accompagnons nos clients, nous nous devons de leur proposer la qualité maximale.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre ce projet ?
A la base, le projet est né d’un échange avec Floriane, mon associée. Je lui ai parlé d’un projet personnel que je développais en parallèle de mon activité professionnelle, à savoir proposer des jeux type escape game à des particuliers. A force de discuter, on s’est aperçu qu’il n’y avait pas que les particuliers qui avaient un réel intérêt pour les jeux. Elle était fascinée par la formation, je voulais développer des activités ludiques. La conclusion est venue comme une évidence: montons ce projet incroyable où nous allons former des entreprises par le jeu.
Qu’est-ce que tu admires le plus chez tes associés ?
On est trois personnalités complètement différentes. William est clairement le flegmatique du groupe, celui qui ne va jamais avoir un mot plus haut que l’autre et rester neutre. C’est toujours important dans un trio d’avoir un élément qui va temporiser les caractères parfois volcaniques des autres. Floriane est l’âme du projet. Capable de fédérer autour d’une ambition démesurée de prime abord, elle est authentique, tant dans sa façon de travailler que de communiquer. C’est elle qui a lancé l’aventure. On a besoin de son sens du détail. Elle peut sembler enquiquinante, elle l’est à n’en pas douter, c’est aussi une personne sincère qui se soucie vraiment de ses clients et de ses collaborateurs.
Quelle complémentarité vois-tu dans l’équipe ?
Le plus délicat dans un projet qui réunit trois personnalités aussi différentes est de trouver le bon dosage pour que chacun apporte sa pierre à l’édifice et ne se sente à aucun moment freiné dans ses idées créatives. Je pense qu’en s’écoutant, on parvient au quotidien à déléguer les tâches selon les points forts de chacun. Typiquement, jamais je ne serai en charge du graphisme à l’avenir. Même si individuellement, on peut penser, à tort sûrement, qu’on a la capacité de tout faire, notre vraie force réside dans le fait que l’on se respecte et que chacun de nous est capable de se mettre en retrait lorsqu’il sent qu’un collègue est plus compétent sur un sujet précis.
Quelle est ta « spécialité » ou ton rôle dans l’équipe ?
Officiellement, je suis le gérant. Comme le nom l’indique, je m’occupe des tâches courantes de la société. Dans les faits, d’une manière peut-être simplifiée, je suis le responsable des jeux au sein de la société. Mes associés me présentent des idées de formation et sur la base de leur contenu de base, j’essaie de construire des jeux qui vont permettre de faciliter la transmission des connaissances.
En parallèle, j’ai paradoxalement un côté rigide qui est très pratique pour conduire des réunions et respecter les délais.
Quels sont tes points forts ou qualités que tu apportes à l’équipe ?
J’aimerais dire que c’est mon sens de l’organisation mais ça impliquerait que sur ce point, je suis meilleur que mes associés ce qui est faux. Je pense que ma créativité est l’atout essentiel qui pousse mes associés à continuer de collaborer avec moi.
Qu’est-ce qui te motive le plus dans cette aventure entrepreneuriale ?
J’ai l’ambition de changer le monde de la formation et la perception que les gens en ont. Je crois que depuis quelques années, il y a eu un égarement collectif. On prend des formations parce qu’on le peut avec nos CPF mais à l’issue de celles-ci, on a l’impression de n’avoir rien appris, d’avoir perdu notre temps.
Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans ce projet ?
Je pense qu’on est intègre dans notre démarche. Ce mot peut être galvaudé mais j’y crois. Je suis fier de participer à une aventure où on est intègre entre nous et surtout vis à vis de nos clients. On ne les arnaque pas. On ne cherche pas à maximiser le profit aux dépends de la qualité de nos prestations.
Quel est ton premier souvenir marquant lié au jeu ?
Quand j’étais petit, mes parents m’ont offert une super nintendo. J’y ai joué des heures. Certains diront que les joueurs de jeux vidéo sont des crétins sans cervelle. Moi je crois que jouer, peu importe le support, permet de nourrir son imagination.
Pourquoi avoir choisi de transmettre par le jeu ? Pourquoi penses-tu que votre approche ludique est importante aujourd’hui ?
La question ne devrait-elle pas plutôt être “comment est-ce possible d’envisager de former autrement que par le jeu”? J’ai assisté à de nombreuses conférences sur les meilleures méthodes de formation. Aujourd’hui, personne ne peut ignorer l’intérêt de ludifier les formations. L’intérêt des apprenants augmente dès qu’on les met dans des situations de jeu. Il faut en finir avec cette vision archaïque où le professeur enseigne de façon magistrale à ses apprenants.
Une question, un mot doux, un besoin ?
